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changement de paradigme.

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agriculture: passage de monocultures à de la diversification culturale. valorisation d'une agriculture paysanne, sans intrans chimiques. valorisation des semences locales. plus de pesticides former les agriculteurs aux dangers des pesticides, et aux alternatives existantes. le goutte à goutte, certes c'est bien, mais il faut multiplier les systèmes de récupération des eaux pluviales, et mettre en place des expérimentations de jarres poreuses à l'échelle nationale. couvrir les cultures, paillages, mulch. donner de la visibilité aux projets pilotes en agroécologie. bannir les multinationales ayant le monopole sur les semences (je cite en premier lieu BAYER, Syngenta). Leurs semences, en plus d'être un véritable fléau pour l'environnement, asservissent les agriculteurs, et les endettent. favoriser les cultures mellifères. Interdire les cultures consommatrices d'eau en zones inadaptées (ex: pastèque de Zagora) réduire la pression sur les nappes phréatiques. multiplier les expériences d'écoles au champs des agriculteurs et rédiger des guides de bonnes pratiques agricoles, en concertation avec ces derniers. il faut faire revivre le sol. c'est une clé importante pour s'adapter au changement climatique. mieux rémunérer l'agriculteur et les travailleurs agricoles. relocaliser l'agriculture. nourrir la population marocaine. favoriser l'agriculture pour le marocain, plutôt que l'agriculture destinée à l'export. Reboisement: politique de reboisement avec des espèces adaptées, locales. (chaque type de sol, chaque région a sa spécificité... C'est un véritable point noir dans le Plan Maroc Vert. cas des cactus et de la cochenille est un exemple significatif) favoriser les corridors écologiques. repenser la stratégie de protection contre les inondations. la politique des barrages est dépassée. les barrages ne sont pas idéaux pour la biodiversité (cycles de reproduction de plusieurs espèces de poissons sont interrompus). Il y en a trop. Favoriser des systèmes ancestraux, semi-naturels, plutôt que le tout bétonné. Les barrages mettent certes de l'eau à distribution aux populations en amont. Mais privent les populations en aval (qui réclament davantage de barrages.... c'est un cercle vicieux) renforcer les berges en plantant des arbres à racines profondes, adaptés à l'environnement. (permettra de stopper l'avancée du désert). Attention aux introductions d'espèces, ces dernières peuvent devenir invasives. Encore une fois, favoriser des espèces endémiques. former les propriétaires de bétails aux dangers du surpâturage. protéger les zones humides des promoteurs immobiliers (ex: daya de Dar Bouazza) (dixit durcir la politique contre la corruption) encore une fois, l'adaptation au changement climatique passe par un renforcement et une revivification des sols. urbain: des espaces verts, avec plusieurs arbres et PAM (pas de béton autour des arbres). Mulcher les cultures pour une meilleure rétention d'eau planter des arbres fruitiers au lieu des palmiers en ville. plus de fleurs, jardins moins "entretenus" dans le sens mis à nus par les jardiniers. laisser quelques jachères pas de pesticides en ville. mieux gérer les déchets. revoir la politique en matière d'emballages et de plastiques. instaurer le tri des déchets. mise en place de composteurs. sensibiliser la population à l'environnement. réduire les produits plastiques. interdire les produits en plastique à usage unique. faire prendre conscience à tout un chacun du lien existant entre toutes les composantes de l'écosystème (sens large) marocain. les individus sont en lien, entre eux, avec leur environnement, leur sol, leur sous-sol. repenser les institutions publiques, les faire travailler en lien (car c'est un énorme frein à l'application de plusieurs mesures prévues dans des plans nationaux de grandes envergures) le changement de paradigme réside dans le fait qu'il faille repenser tout le système. faire un shift entre la place de l'économie capitaliste comme moteur de croissance et de développement, à une intégration plus importante de la composante environnementale dans les processus de prise de décision les idées en faveur de l'environnement représentent une véritable niche économique, à remplir. C'est un investissement à long terme qui en vaut la peine.